On n’ose pas toujours me poser ces questions, lorsque j’évoque l’expérimentation :
Pourquoi mener des expériences sur Plateforme ou sur le terrain ?
N’est-ce pas du temps perdu et de l’argent dépensé pour un maigre résultat ?
Expérimenter, n’est-ce pas là une préoccupation du Chercheur en mal de publications ?

La réponse est simple :
Proposer une démarche expérimentale permet de valider ponctuellement les points clés dans la conception d’un projet de technologies innovantes né d’une démarche visionnaire.
Aussi rationnel que soit un projet, basé sur un faisceau de contributions étayées telles que les coûts, les usages de projets similaires, les avancées de la recherche, la créativité des scénographes, etc… ne devrait pas dispenser les décideurs de la phase expérimentale.
La phase de mise en situation avec des utilisateurs permet de révéler des points particuliers d’ergonomie, de signifiants sociaux qui mettent en danger le projet.
Ces phases expérimentales permettent aux concepteurs de prendre du recul par rapport au projet, de l’objectiver.
Ces étapes ne sont pas toujours aussi chères qu’on le pense, surtout si on les compare avec le temps qui sera perdu ultérieurement pour corriger les dysfonctionnements, sans compter les atteintes irréversibles à l’image de marque de l’institution par un bouche à oreille néfaste et des commentaires peu élogieux sur les réseaux sociaux.
Expertises sur une plateforme plateforme expérimentale
La plateforme Users Experience Lab de la MACI (Maison de la Création et de l’Innovation) remplace maintenant la Plateforme expérimentale DOMUS du laboratoire LIG
La plateforme d’expérimentation DOMUS du LIG permettait d’étudier le comportement de sujets humains en phase de conception et d’évaluation de nouvelles technologies d’interaction. Elle s’intéresse à la fois à l’évaluation de l’utilisabilité mais aussi de l’usage.